
Onze ans après « The Artist », le réalisateur français ouvre la 75e édition du Festival avec « Coupez ! », une pétillante comédie sur le cinéma aux faux airs de série Z. Il revient sur les hauts et les bas de ses expériences cannoises.
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Du sacre de « The Artist », qui lança le film aux six césars et cinq oscars, au tollé de « The Search », Michel Hazanavicius a connu le Festival de Cannes dans tous ses états. Il y revient cette année, en ouverture, avec « Coupez ! », une comédie potache et franchement drôle, remake d’un film d’étudiants japonais, sur le plaisir collectif de faire du cinoche. Un choix osé pour lancer les festivités.
Pourquoi le remake d’un film japonais, « Ne coupez pas ! », déjà atypique ?
J’avais envie de réaliser une comédie de tournage parce que j’ai sous le coude beaucoup d’histoires marrantes sur le sujet. Pendant le confinement, je commence à écrire quand j’ai Vincent Maraval [producteur et distributeur à la tête de la société Wild Bunch, NDLR] au téléphone. Je lui raconte mon projet, et il me dit : « On vient d’acheter les droits de remake d’un film. Vois-le, ça va te faire marrer. » Je le regarde le soir même et le lendemain matin je le rappelle : « Si t’as personne, je le fais. » « Ne coupez pas ! » est un film d’étudiants réalisé en six jours dans une économie artisanale, très malin et brillant dans sa structure. La traduction que je pouvais en faire n’était pas seulement occidentale, elle consistait aussi à basculer dans une autre économie. Et puis c’est un film culte mais peu connu.
Cela rejoint un motif récurrent chez vous : l’idée de refaire, de créer en référence à…
Le recyclage. Il y a deux approches. Celle d’y voir, après « The Artist » et « le Redoutable », un autre film sur le
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